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Fonction publique:La promotion 2010 de l’ENASS dénonce « injustice » dans le recrutement

Intégration à la Fonction publique : des agents de santé se disent exclus et demandent l’intervention d’Idriss Déby Itno

Le collectif des assistants sociaux et jardiniers d’enfants lauréats de toutes les promotions de l’École Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) ont, à travers un point de presse, tenu ce vendredi 29 mai 2020, à la maison des Médias du Tchad, rappelé aux autorités leurs promesses.

A travers ce point de presse, le collectif a tenu à rappeler une fois de plus les discriminations dont les promotions de l’École normale des agents sanitaires et sociaux (ENASS) sont victimes. Dans son adresse à la nation du 14 avril 2020, le chef de l’État, Idriss Déby Itno, a annoncé un recrutement de 1638 personnel de santé à titre exceptionnel pour contrecarrer le coronavirus. Cette promesse prend en compte les lauréats des écoles de santé en instance d’intégration, qui sont au total 221 agents de toutes les deux filières confondues jusqu’à cette date.

Le collectif, par le biais de Mme Koskal née Batom Fossika Nawal, a indiqué que « malgré les trois quinquennats du président de la République, placé sous le mandat du social et l’emploi des jeunes, il ressort des analyses que nous nous sommes retrouvés sans emploi. En rappel, depuis 2010, il n’y a pas l’intégration tant des assistants sociaux que des jardiniers d’enfants sortis de la seule école étatique qui est l’ENASS, ni dans les remplacements numériques effectués. Alors que les promotions des autres filières (infirmiers et sages-femmes piplômés d’État, agents techniques de santé, techniciens de laboratoire diplômés d’État et yechniciens en génie-sanitaire et de l’assainissement diplômés d’État) avec qui nous avons passé le même concours en ont bénéficié régulièrement. Et pourtant, c’est le seul ministre de la Santé publique, qui signe irrégulièrement les arrêtés de recrutement par concours et d’admission aux diplômes de toutes les filières de l’ENASS », explique-t-elle.
Et de poursuivre : « si les personnes qui sont guéries de la Covid-19 font l’objet d’une stigmatisation, ce par manque de travail des assistants sociaux pour leur réinsertion au sein de leurs famille respectives. Cela doit interpeller la conscience des gouvernants. Nous demandons au président de la République, Idriss Déby Itno, président du Comité de gestion de la crise sanitaire de s’investir personnellement ». Pourtant, la promesse du chef de l’État n’est jusque-là pas tenue. Ce qui crée la révolte au sein des diplômés sans emploi depuis un certains temps, alors que celui-ci a placé son quinquennat sous le signe du social. Mais la mise en application de ces promesses pose un problème.

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