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Enquête : N’Djamena, la Place de la Nation, un nouvel Eldorado de la prostitution

Si la Place de la Nation est considérée par beaucoup de personnes comme un simple endroit de distraction, ce lieu huppé a aussi une autre réalité.
Toumaï Web Média a mené une enquête exclusive pour dévoiler une réalité longtemps rester méconnue.

Nous sommes à la place de la nation, circulation des véhicules, environnement lumineux et mouvement continu des personnes.

Filles et femmes se rendent pour se prostituer. Certaines se déguisent en vendeuses de nourriture de toute variété, d’autres se rendent sur rendez-vous, en évitant la restriction des parents avec l’idée de la distraction.

Cette nouvelle forme de prostitution est difficile à remarquer. Mais cette enquête vous permettra de découvrir la réalité de cet endroit symbolique au portée nationaliste.

Il est 20h00, nous sommes en plein cœur de la Place de la Nation, dans la capitale tchadienne, l’endroit est pris d’assaut, la plus part, des jeunes. Des voitures de toute marque font la navette.

Sur place, les vendeuses de nourriture ont étalé leurs marchandises sur toutes les bordures du goudron.

Dans ce commerce, nous avons été informés qu’il y a deux groupes de vendeuses. Le groupe des «djagats», sont des femmes âgées de 25 ans à plus.

Surnommées gros gabarits par certains, pour les convaincre, les client doivent payer cher.

Une d’entre elles se confie à nous, sous conditions. «Je ne dois pas être citée ni photographiée».

Cette femme bien habillée, bien maquillée et avec un parfum envoûtant. Nous avons été défié par la tentation, mais on ne se laisse pas faire. «Je suis divorcée, après mon divorce je venais au début avec une amie. Après j’ai jugé utile de faire partie du groupe aussi, vue ma situation. Je vends d’abord ce que j’ai apporté comme nourriture avant de partir passer la nuit chez un homme. Parfois certains hommes me proposent d’acheter toute ma nourriture et une somme à part pour la nuit. A partir du 25 du mois c’est la fête chez moi, car la plupart de mes clients sont des hauts cadres bien placés. Il m’arrive parfois d’avoir plus de 100.000 FCFA. Je ne suis pas n’importe qui», Affirme la trentaine.

Le seconde groupe est celui des fillettes âgées entre 12 à 16 ans, appelées «Tchotchoro».

Contrairement au «Djagats», celle-là coûtent plutôt moins chères. «J’ai 16 ans et c’est la pauvreté qui me pousse à me prostituer. Je vis dans des conditions très difficiles. Ma maman ne travaille pas et je n’ai jamais connu mon père. J’ai un enfant de deux ans que je dois le prendre en charge.» Se confie-t-elle avec soupir.

Outre les deux groupes, certaines filles issues des familles ayant des conditions de vie acceptables se prostituent pour le désir sexuel.

Hormis la prostitution masquée, nous nous sommes rendus compte que la Place de la Nation sert aussi d’endroit pour la consommation de la drogue. Tels que les canabis, consommés par des mineurs à peine de 11 ans. Loin, nous remarquons une présence policière, mais elle semble au courante de rien.

Toumaï Web Médias

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