Éditorial : Au Tchad la femme est-elle devenue une proie facile, pourchassée violée et tuée ?
Si le fondement de la société a pour support incontournable pour son existence, c’est grâce à nos mamans, nos femmes, nos filles, nos tantes, si non le monde n’aurait pas naquit.
La femme c’est cette être humain, oui plus humaine que les humains, elle donne naissance, elle nourrit, et transforme l’enfant immature en un être responsable.
Si les textes religieux, les organisations internationales et associations militent pour donner une place de choix, des bandits sans pitié, sans loi et bien évidemment sans éducation mettent en mal le mouvement de la FEMME.
Le retour de l’insécurité à N’Djamena emporte comme première victime la femme.
Si le mois de mars est consacré pour évaluer l’apport politique, économique, social et culturel de la femme pour le développement du pays, le mois du février, un mois, que nous voudrions nommer «NOIR» de part la recrudescence de la violence faite contre les femmes.
Une violée poignardée en pleine capitale alors qu’elle était sur le chemin de l’église, l’autre âgée d’une vingtaine d’années, tuée également une nuit dans la capitale N’Djamena, une autre battue, décapité et laissée pour morte à l’aide d’un coupe-coupe par le bailleur de sa maison en plein jour.
L’article 17 de la constitution de la République du Tchad stipule que la personne humaine est sacrée et inviolable. Aller à l’encontre de ce texte c’est remettre en cause l’existence de l’autorité de l’État.
Si les force de défenses et de sécurités disent prendre toutes les dispositions, sur le terrain la réalité fait froid aux yeux.
Dire que nous vivons dans une capitale où le président de la République et toutes les personnalités y vivent, entendre des tueries ça et là, est une mise en mal.
Apprendre à travers les réseaux sociaux qu’une telle est violée, qu’une autre battue ou une tuée froidement par des hommes nous laissent tout simplement sans voix face à un tel degré de barbarie.
La prise des mesures nouvelles, efficaces et définitives est une urgente, pour que le peuple existe mais aussi pour que la FEMME se sente en sécurité et dans la quiétude pour donner vie et élever la République.