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Dialogue National Inclusif: Les instruments de protection des enfants doivent être concrétisés

Le Tchad a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant et la Charte Africaine sur les droits et le bien-être de l’Enfant et nombreux sont les droits de l’enfant et de la famille qui ont été mentionnés dans les textes nationaux adoptés par les élus du peuple.

Malgré les efforts fournis par le gouvernement tchadien, les associations de défense et de protection des droits des enfants et les partenaires à différents niveaux, les enfants sont confrontés à plusieurs problèmes parmi lesquels le manque d’éducation, le manque d’accès aux soins de santé, la pauvreté, le travail des enfants, etc.

Les difficultés d’accès à l’éducation

Dans les zones reculées du pays, les enfants ont du mal à aller à l’école. Soit par manque d’école soit pour cause de pauvreté.

Le nomadisme constitue également un handicape pour l’éducation des enfants issus de ce milieu. Le fait que les parents se déplacent constamment, leurs progénitures n’arrivent pas soit à être inscrits à l’école soit n’arrivent pas à finir l’année scolaire comme il se doit.

Les difficultés d’accès aux soins

Plusieurs enfants meurent de suite de maladies, soit 860 décès pour 100 000 naissances, toutes maladies confondues selon un rapport de 2014 du ministère de la santé.

Ce problème est dû au manque de structures de soin dans certains coins du pays. Ensuite il y’a la malnutrition aiguë et chronique qui fait énormément de victimes dans l’espace sahélienne et partie méridionale du pays.

Le travail des enfants

Malgré la présence des textes qui assurent la protection aux enfants, ces derniers, faibles et sans défenses, sont exploités par certains adultes sans foi ni loi. C’est le cas des enfants bouviers et des enfants talibés qui sont exploités et abusés par leurs maîtres.

Ces enfants, si innocents qu’ils soient, sont privés de leur enfance et très tôt jetés dans des conditions qui ne sont pas compatibles avec leur âge.

Le dialogue national inclusif, une occasion pour trouver une solution à cette problématique.

Aussi les assises doivent être une embellie pour renforcer les dispositifs de protection et surtout un avenir meilleur et concret.

Le dialogue national inclusif, prévu le 15 février prochain, est le moment idéal pour les acteurs dudit dialogue de se pencher sur la protection des enfants.

Il est plus que urgent de revoir, pendant les assises du dialogue national inclusif, les politiques en faveur de la protection de l’enfance et de mettre en pratique, sans complaisance, les textes relatifs aux droits de l’enfant en vigueur.

Cette couche de la société, faible et fragile, mérite amour et affection. Elle doit donc être aimée, Protégé et éduquée pour qu’elle puisse, dans l’avenir, contribuer au développement du Tchad.

Toumaï Web Médias

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