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Commune de Moundou : À qui profite les guéguerres à la Mairie ?

Véritable vache à lait pour tous ceux qui tiennent la corde, la commune de Moundou ne finit pas de défrayer la chronique. Les jours passent, les hommes aussi mais, rien n’a changé à la mairie.

En Avril 2022, lorsque l’ex Gouverneur Bachar Ali Souleymane, a réussi à unir Nerolel Ndoukolé et Laoukein Médard, l’on croyait révolu les coups bas et querelles des conseillers municipaux.

Fruit de cette réconciliation, Laoukein Kouraleyo Médard est désigné à l’unanimité maire de la ville. Poste qu’il occupe pour la 3éme fois. Suivi de Nétoloum Julien, Balkas Djimaldé Mbayamtar et Aldebaye Clément.

Six mois suffisent pour que l’union des fils de la mairie vole en eclat. Le départ de Laoukein Kouraleyo Médard pour le gouvernement d’union nationale de Saleh Kebzabo, a ressuscité une fois de plus les démons de la division au sein de l’exécutif communal quant à la succession du Ministre-Maire.

Dans la foulée le 1er Novembre 2022, le Maire premier adjoint, Nétoloum Julien, s’est auto-proclamé successeur légitime de Laoukein Kouraleyo Médard en évoquant l’article 130 de l’ordonnance 36 régissant les collectivités territoriales décentralisées.

Depuis ce jour, l’ambiance est devenue électrique entre le camp de Laoukein Kourayo Médard et celui de Nétoloum Julien. Si le bureau occupé par le maire Laoukein Kouraleyo Médard est resté jusqu’à présent fermer, les deux camps continuent par se livrer de bataille à travers les points de presse.

Dépêché à Moundou en décembre 2022 pour résoudre les éternels problèmes de la mairie, le Ministre de l’Administration du territoire et de la Bonne Gouvernance, Limane Mahamat, a en effet accordé un délai de sept (07) jours aux responsables d’organiser les élections.

« C’est avec stupéfaction que nous avons appris que les sessions du conseil communal qui, normalement doivent se tenir conformément à la loi n’ont pas été tenues pendant 4 ans », a affirmé le Ministre.

Avant de regagner son bureau à N’Djaména le Ministre sur un ton clair martelé : « À partir d’aujourd’hui, tout ce qui est prescrit doit être observé. La loi et rien que la loi ».

Si les observateurs de la Mairie applaudissement cette déclaration va-t-en guerre du ministre, depuis ce jour rien n’a changé d’un iota laissant libre cour aux deux camps de s’affronter pour leur intérêt personnel aux grands désarrois de la population qui attend des projets de développement de la commune qui perd peu à peu son statut de ville économique.

TWM/ Mbaigoto Josué

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