fbpx

Burkina Faso: le plus grand lycée fermé à cause des troubles

Le lycée Philippe-Zinda-Kaboré de Ouagadougou, fermé depuis le mois de mai suite à des troubles, n’ouvrira pas ses portes durant cette rentrée 2021-2022.

Tous les élèves qui y étaient inscrits sont invités à se faire enregistrer sur des sites afin qu’ils soient réaffectés dans d’autres collèges et lycées publics. Quant au sort du plus grand lycée du pays, le ministre de l’Éducation nationale dit attendre une décision du Conseil des ministres.

Le plus grand lycée du pays en termes de capacité d’accueil reste fermé. À quelques jours de la rentrée des classes, le ministère de l’Éducation nationale invite les 3 700 élèves concernés par cette décision ou leurs parents à se faire enregistrer sur des sites. « Ces élèves seront répartis dans 74 établissements selon leur choix en fonction des capacités d’accueil et de leur lieu de résidence », souligne le professeur Stanislas Ouaro. Et, pour ce fait, les collèges et lycées publics de Ouagadougou sont retenus.

« S’ils arrivent à trouver de la place pour tous les élèves dans les établissements proches de leur domicile ce sera une très bonne chose », souhaite un parent d’élève. Quant aux enseignants, ils seront redéployés également dans d’autres établissements d’enseignement secondaire. « Il y a quelques collèges d’enseignement général qui seront érigés en lycée pour l’occasion », précise le professeur Stanislas Ouaro.

Le lycée n’était plus « fonctionnel »
Sur le sort du lycée Philippe-Zinda-Kaboré, l’Union nationale des associations des parents d’élèves entend prendre langue avec le ministère de l’Enseignement secondaire pour savoir à quoi il servira à sa réouverture dans les prochaines années.

Ce lycée avait été fermé suite au saccage de son administration pendant une manifestation d’élèves contre les réformes sur les examens scolaires. « Le lycée n’était plus fonctionnel et c’est au regard de la gravité des actes que le conseil des ministres avait décidé de sa fermeture », fait savoir le ministre de l’Éducation nationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *