N’Djaména: Des élèves coupés de leurs écoles par une tranchée

Une tranchée faite par les autorités tchadiennes autour des sorties Nord et Est de la capitale NDjaména devient un obstacle pour le déplacement des populations vivant aux alentours et aussi aux élèves qui devraient faire une longue marche pour contourner ce trou de plus de 3 mètres de profondeur, le matin pour aller à l’école et à midi pour rentrer à la maison.

Une architecture à l’ancienne

Selon certaines indiscrétions, cette tranchée qui a entraîné la dislocation de deux populations est sécuritaire. Pas très longtemps, le défunt Président Idriss Déby avait déjà creusé l’endroit pour empêcher ou réduire le risque de prise de la capitale par des attaques rebelles.

D’autres observateurs indiquent aussi que c’est une canalisation qui permettra aux eaux du fleuve chari de couler sur d’autres lits en cas de crue. Cependant, il y a plus de confusions que de précisions dans cette lecture.

Des élèves en pleine difficultés sans issue

Sur ces images que nous avons pu visionner, des enfants et jeunes n’ont pas un véritable accès à la route qui mène à l’école.

Ces jeunes où les conditions de vie sont déjà précaires doivent supporter également une politique sécuritaire, irréfléchie.

NDjaména est un grand centre où les sorties et les entrées ne sont pas uniques est ravitaillé par des produits ( Fruits, légumes, et autres légumes) via des routes informelles mais raccourci.

Cette démarche entamée par les autorités impacte aussi les activités économiques des villageois.

Ne dit-on pas que l’État est le seul garant de la conduite du pouvoir Public? Il faudrait consulter, échanger élaborer des nouvelles stratégies pour permettre de sécuriser la ville, contribuer à l’épanouissement de la population, également réussir à maintenir les rythmes des activités économiques.

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