Tchad : Clôture de la campagne de sensibilisation sur l’éducation des filles à Linia
Lancée le 20 septembre par l’ONG Voix de la Femme, la 3ème édition de la campagne de sensibilisation sur l’éducation des filles dénommée « Ma Fille Va à l’École », a été clôturée ce 30 septembre 2021, à Linia localité située à une trentaine de kilomètres de N’Djaména.
La cérémonie de clôture a vu la présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles, la Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Amina Priscille Longoh et celle de l’Aménagement du Territoire, Amina Ehemir Torna, du Préfet du département de Dourbali et de sa Majesté le sultan du Chari Baguirmi.
Durant dix (10) jours, l’ONG Voix de la Femme a sillonné trois (3) localités de la Province du Chari Baguirmi, précisément Massenya, Dourbali et Linia pour sensibiliser et conscientiser pour une scolarisation massive des filles de la province du Chari Baguirmi.
Cette campagne a permis d’expliquer à la population les causes et les conséquences de la déscolarisation des filles mais aussi, sensibiliser sur l’importance de la scolarisation des filles dans le développement économique d’un pays.
Amina Tidjani Yaya, Coordinatrice de l’ONG Voix de la Femme, a appelé dans son allocution le gouvernement et les partenaires techniques et financiers du Tchad à s’investir davantage pour la scolarisation des filles et leur maintien à l’école.
Clôturant la cérémonie, la Ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh, a rendu un hommage à l’ONG Voix de la Femme pour cette initiative qu’elle qualifie de noble et salue la décision du gouverneur du Chari Baguirmi sur la gratuité des inscriptions au primaire, notamment au CP1.
Elle a également rappelé à l’assistance l’effectivité de la gratuité des inscriptions au préscolaire dans les jardins d’enfants publics. À cet effet, il n’est pas question que les enfants du Chari Baguirmi restent à la maison, ajoute-t-elle.
Faut-il le rappeler, l’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les parents d’élèves, les autorités locales, administratives et scolaires sur l’importance de l’éducation des filles mais aussi sur le mariage précoce et les violences basées sur le genre.
Adam Ramadane Ibrahim, envoyé spécial.