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Sécurité, Paix et développement. La rédaction de TWM revient sur l’actualité liée à la situation dans le nord du Tchad.

Bombardements français dans le nord du Tchad, alibis d’un prétentieux accord désapprouvé par la métropole. Les bruits mouvementés des bottes dans le nord du Tchad participent à l’insomnie de N’Djamena où le groupe armé l’UFR tente de marcher sur la capitale par le Nord, un chemin « surveillé ».

Si dans certains pays « civilisés » la lutte armée pour la prise du pouvoir est révolue et antidémocratique, au Tchad, pays à « culture violente » reste d’actualité et même voire l’unique moyen pour certains observateurs avertis. Attroupé au nord du pays pendant plusieurs années, l’UFR, un groupe rebelle et ou terroriste pour les stratèges de la propagande avait fait incursion dans la capitale tchadienne en 2008 où les forces gouvernementales et la France ont infligé une défaite sanglante, retourne bredouille pour un lendemain opportun.

09 février 2019, l’Union des Forces de la Résistance (UFR) entame une autre tentative de foncer vers la capitale depuis la porte du désert à la frontière libyenne, l’aviation française entre en action et pilonne plusieurs convois des Toyota 4×4, les hommes de Timane Erdimi, neveu du président de la République voient leur tentative avortée.

Le président de la République Idriss Déby Itno avait remercié la France d’avoir arrêté les colonnes des « terroristes ». De l’autre côté, la France se dit intervenue pour sauver le Tchad d’un putsch, qui causerait des dégâts. Oui des dégâts mais pour qui? Ses intérêts peut-être ou ceux des nombreux tchadien qui ont assez de la guerre.

Comme tout chef a un support ou des supports, le Mouvement Patriotique du Salut au pouvoir bientôt 30 années, à travers son secrétaire général Mahamat Zene bada, excité par la passion de servir, va dans un amalgame, confondant accord militaire et aide d’intervention armée d’urgence. Cependant, Paris le recadre et le met sur les rails en mentionnant  » une intervention à la demande de N’Djamena.

Le jeu politique des chefs d’un côté et l’entrée du Tchad dans un néocolonialisme entretenu par la France de l’autre, les tchadiens n’ont pas leur mot à dire, pourtant les plus concernés c’est eux. Cette conduite autoritaire et exclusive dans la gestion du pays va encore traîner le Tchad dans les nations de la seconde classe.

Dans chaque pays, il y a des partisans du système en place. Il y a ceux qui adhèrent aux principes idéologiques et d’autres non. Pour n’est pas dire des opposants, car les opposants au Tchad, restent improductifs et grands rédacteurs des communiqués radiodiffusés. Dans aucune révélation biblique, coranique ou d’athéisme n’est mentionnée ‘prise de pouvoir au Tchad est une question d’armes et de tueries’.

Les Tchadiens doivent revenir à des meilleurs sentiments, dépasser le besoin personnel. S’asseoir, se rapprocher, se parler, dialoguer et trouver des solutions convenables à toutes les parties. Un Tchad prospère sans violences c’est envisageable. La jeunesse qui constitue une grande force aujourd’hui, attend des leaders, un héritage basé sur les principes de l’humanisme et de patriotisme.

Par la rédaction de TWM

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