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Niger: La Cour constitutionnelle confirme la date du 21 février pour le second tour

La Cour constitutionnelle du Niger confirme la tenue d’un second tour de l’élection présidentielle le 21 février,

A cette date l’ancien président Mahamane Ousmane, arrivé second au premier tour du scrutin, et, Mohamed Bazoum, candidat du pouvoir en place, s ’affronteront donc dans les urnes.

La demande d’annulation, partielle ou totale du premier tour réclamée par des candidats de l’opposition a donc été rejetée par la Cour.

Bouba Mahamane, président de la Cour constitutionnelle du Niger (homme, français, 20 sec) :

« La Cour reçoit la requête du Président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) dans la forme, valide et proclame les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020 » « La Cour déclare donc Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane candidats au second tour de l’élection présidentielle ».

Les chiffres sont sensiblement les mêmes que ceux publiés début janvier par la Commission électorale nationale indépendante (Céni): M. Bazoum, ancien ministre de l’Intérieur, était crédité de 39,33% des suffrages contre 16,99% pour l’ex-président Ousmane.

L’ex-Premier ministre Seïni Oumarou est arrivé 3e avec 8,95% et Albabé Abouba 4e avec 7,07% des voix, a détaillé la Cour. Le taux de participation est de 69,68%, soit 5,1 millions de votants.

MM. Bazoum et Ousmane doivent pour le second tour engager des négociations avec les 28 autres candidats malheureux, mais elles s’annoncent compliquées dans ce pays où les alliances se font et se défont très vite.

Dix-huit partis d’opposition dont celui de M. Ousmane, rassemblés au sein de la coalition Cap 20-21, ont appelé les candidats recalés au premier tour à se rallier à la candidature de l’ex-président.

Bénéficiant de l’appui de Hama Amadou, principal opposant écarté du scrutin pour une condamnation dans une affaire de trafic de bébés, Cap 20-21 a déjà menacé de ne pas reconnaître les résultats du second tour s’il n’est pas « transparent et honnête, sans bourrages d’urnes ».

Dix autres candidats malheureux du premier tour parmi lesquels l’ancien président Salou Djibo ont formé une seconde alliance, l’Alliance des candidats pour le changement (ACC), proposant leur soutien au second tour « à tout candidat intéressé », moyennant un partage du pouvoir ensuite. Le score cumulé des candidats l’ACC ne dépasse pas 10%.

Mi-janvier, entre les deux tours, l’opposition nigérienne a repris sa place à la Céni qu’elle boudait depuis 2017.

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